L’incontinence urinaire se définit comme toute fuite involontaire d’urine. Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire :
– l’incontinence urinaire d’effort : les fuites surviennent lors de l’effort (sport, toux, éternuements, marche…).
– L’incontinence urinaire par urgenturies (ou impériosités) : les fuites surviennent par des besoins urgents qu’il n’est pas possible de retenir.
– L’incontinence urinaire mixte : il y a à la fois des fuites à l’effort et des fuites par urgence.

L’incontinence qui devient trop gênante et affecte la qualité de vie doit conduire à prendre un avis médical car dans la plupart des cas elle peut être traitée et guérie.

L’incontinence urinaire d’effort est fréquente chez la femme. Elle pourra être corrigée par une intervention chirurgicale peu invasive : la pose d’une bandelette sous-urétrale, par une petite incision vaginale. Cette bandelette renforce la fermeture de la vessie lors des efforts, empêchant alors toute fuite et permettant la reprise de toute activité de sport, loisirs.

Lorsque l’incontinence urinaire d’effort est sévère, chez l’homme ou la femme pour des causes différentes, il peut être proposé la mise en place d’un sphincter urinaire artificiel. Lorsqu’il y a besoin d’uriner, le patient active une petite pompe placée sous la peau pour que la bague qui ferme l’urètre s’ouvre et permette d’uriner. Entre les mictions, l’urètre est fermé par la bague et empêche les fuites.

L’incontinence urinaire par urgence est souvent dûe à une hyperactivité de la vessie sans cause organique ; il s’agit d’un dysfonctionnement qui est corrigé dans la plupart des cas par un traitement médicamenteux. Cela touche jusqu’à 15 % de la population, hommes, femmes et enfants.